Un article intéressant est paru la semaine dernière dans le New York Times à propos du baseball et basketball, où ce dernier pourrait devenir un terrain fertile pour les dépisteurs de talent au baseball.
J'aime tout particulièrement le retour aux sources mentionné dans le texte, soit la recherche du meilleur athlète possible, pour ensuite déterminer si ce talent peut être appliquer aux différentes facettes du baseball. Depuis l'avènement de l'ère des statistiques, certaine facette du jeu comme la vitesse sur les buts et la défense avait été négligé en faveur de la présence sur les buts (OBP) et la puissance à tout casser. Une époque également teintée par les substances qui augmentaient les performances.
Un des points faibles de notre sport en ce moment est son manque d'attrait aux jeunes africains-américains qui ressentent le besoin d'atteindre les rangs professionnels le plus vite possible, ce qui est possible au basketball, mais beaucoup moins au baseball où une trajectoire à la grande ligue peut prendre entre 3 et 6 ans. Dans notre société qui privilégie le succès rapide au détriment de la pratique et l'effort, on peut comprendre pourquoi ce délai d'attente est un obstacle pour attirer les meilleurs athlètes sur les losanges nord-américain.
